Plus on est une grande entreprise, plus le fait de choisir un mauvais CRM coûte cher.

Pour une TPE, généralement l’investissement c’est 1/2 journée à tester un logiciel en ligne.

Mais pour une PME ou une grande entreprise ce sont des jours qui sont investis avant même la mise en place du CRM (réunions pour valider les besoins, faire la sélection d’une short list, assister aux démonstrations…)

D’où l’importance de ne surtout pas se tromper dans le choix de sa solution de CRM…

Voici 10 erreurs à ne surtout pas commettre quand on veut choisir un CRM pour PME et TPE.

Ne pas identifier vos besoins spécifiques liés à votre activité.

 

Même si 80% des entreprises fonctionnent de la même manière, chaque entreprise a des besoins uniques (ex: type de produits, manière de facturer, organisation interne…).

Il est important de valider que le CRM dispose des fonctionnalités spécifiques dont vous avez besoin.

Pour cela, il suffit de tester le CRM selon une « journée type » d’un utilisateur, puis selon une journée particulièrement importante (ex: clôture trimestrielle, reporting, vente complexe…).

Choisir un CRM avec des fonctions non indispensables pour son besoin, et négliger l’essentiel

Parfois, à force de voir des démonstrations « paillettes » qui vous en mettent plein les yeux avec des réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle… on en oublie l’essentiel de ses besoins.

Pour une petite entreprise ou un freelance, il est préférable de choisir un CRM simple et facile à utiliser qui correspond bien à ses besoins, plutôt qu’un CRM avec des fonctions non essentielles, même si elles font rêver.

Négliger l’intégration avec d’autres outils informatique et logiciels

Assurez-vous que le CRM que vous choisissez peut s’intégrer facilement avec les autres outils que vous utilisez déjà.

Par exemple votre système de facturation, votre logiciel de messagerie, votre logiciel de marketing automation (voir cette liste de 10 solutions d’emailing)….

Ne pas tenir compte du coût total, maintenance et options comprise… avec tous les utilisateurs

Le coût d’un CRM ne se limite pas au prix de l’abonnement pour 1 utilisateur / moi.

C’est souvent le piège de raisonner avec un prix au mois…

Il faut aussi tenir compte

• du coût annuel multiplié par le nombre d’utilisateurs
• du prix du support technique
• de la formation,
• de l’implémentation et la personnalisation,
• des éventuelles mises à niveau ou personnalisations
• des options
• …

Tout cela peut augmenter fortement le coût…

Ignorer les fonctions innovantes (automatisation, IA…)

Un CRM n’est pas là juste pour vous permettre de travailler plus vite et plus efficacement.

Par exemple, si vous travaillez souvent en déplacement, assurez-vous que le CRM que vous choisissez dispose d’une application mobile efficace.

De même, l’automatisation (ex: relance automatique, intégration Linkedin…) ou l’intelligence artificielle (ex: reconnaissance vocale pour les compte-rendus de rendez-vous, téléphonie intégrée…) peuvent vous changer la vie et vous donner un avantage concurrentiel majeur.

Ne pas vérifier votre niveau d’autonomie et la qualité du support client

Une fois un CRM adopté par les équipes, on ne peut plus s’en passer…

Et donc, il n’y a rien de pire qu’un bug, qu’un problème technique…

Assurez-vous que le fournisseur de CRM offre un support client de qualité.

C’est aussi valable lors de la phase de mis en place : vous aurez probablement besoin d’aide pour configurer le CRM, il faut donc vérifier que vous pouvez disposer de l’aide, que cela soit par chat, par email, par téléphone…

Ne pas vérifier les options de personnalisations en particulier la capacité à être autonome

Un bon CRM doit être adaptable à vos besoins sans faire du code ou être informaticien.

Assurez-vous que vous pouvez personnaliser les champs, les processus, les rapports… sans passer des heures avec le support technique.

Un CRM plus puissant peut se révéler trop complexe nécessiter l’intervention d’un informaticien ou nécessiter trop de temps pour apprendre à l’utiliser.

Ne pas accepter que le logiciel ne gère pas 100% de vos besoins

En tant que PME vous n’avez pas les moyens de payer des développeurs pour faire du sur-mesures.

Vous devez prendre la solution comme elle est,  quitte à ne pas pouvoir traiter des demandes non essentielles.

Plus vous ferez du sur-mesures, plus cela coutera cher en mise en place et plus cela sera compliqué à maintenir.

Donc acceptez que le CRM ne gère pas tout tant qu’il gère l’essentiel et l’indispensable.

Ne pas tester le CRM avant l’achat

La plupart des fournisseurs de CRM pour les TPE / PME offrent une période d’essai gratuite.

Profitez-en pour tester le système et voir s’il répond à vos besoins.

Généralement en 2 heure d’utilisation vous avez déjà une bonne idée de l’intérêt d’un CRM pour votre activité.

Faire l’impasse sur la formation des utilisateurs et la conduire du changement

Même si vous êtes dans une PME avec 4 utilisateurs du CRM, il ne suffit pas de dire « A partir de maintenant tout le monde utilise le CRM ».

Il faut :

• Expliquer pourquoi il faut un CRM (bénéfices pour l’entreprise)
• Quels sont les bénéfices pour les utilisateurs et ce qu’ils vont y gagner
• Les moyens de contrôle (ex: vérifier les rapport de vente tous les mois…) sans pour autant faire du CRM un outil de surveillance
• Mettre en place un pilote avec quelques commerciaux volontaires
• Prendre le compte les remontées
• …

De même, la formation est essentielle pour tirer le meilleur parti de votre CRM.

Ne négligez pas cet aspect lors de la mise en place, certaines personnes ne sont pas toujours à l’aise avec l’informatique..

En France 23% des français sont allergique à l’informatique !

 

Si vous voulez en savoir plus sur les concurrents de Salesforce, j’ai comparé 13 CRM du marché dans cet article.

Je vous recommande particulièrement NoCRM.io (essai gratuit 14 jours), qui est un logiciel crm simple en Français qui conviendra parfaitement à la plupart des PME qui veulent un outil très production et surtout très simple.

Son prix est également l’un des moins chers à environ 10 € / mois / utilisateur.